Avec les confinements liés à la pandémie, le mouvement de dématérialisation des services s’est accéléré. Plus de guichet nulle part, plus de permanence, parfois même plus de ligne téléphonique. Formatrices et animateurs du secteur associatif se sont ainsi souvent retrouvé·e·s comme les seuls « vrais » interlocuteurs disponibles pour de nombreuses personnes dans leurs démêlés avec les administrations, banques, écoles, syndicats, mutuelles… et ont ainsi vu leurs métiers radicalement transformés.
Le numérique a forcé les portes, s’imposant avec brutalité dans les associations et les pratiques pédagogiques, pour travailler, pour collaborer avec son équipe, et pour continuer à accompagner les publics.
Outre la question de l’équipement, la question de son utilisation et des compétences numériques des travailleurs et travailleuses (rémunérés et bénévoles) s’est alors invitée dans tous nos agendas, amenant ainsi la COCOF à confier à Lire et Écrire Bruxelles – CRéDAF la mission de soutenir les associations d’alphabétisation et les écoles de devoirs dans leurs efforts pour s’approprier les outils numériques.
Chercheuse à Lire et Écrire Bruxelles, Marie Zune a suivi les 9 mois durant lesquels ce dispositif s’est déployé. Elle est allée à la rencontre des associations et des personnes qui font vivre leurs projets pour relater comment elles font face à la crise sanitaire depuis deux ans, comment elles ont dû s’adapter à la nouvelle donne du Covid-19, entre volonté de soutenir au mieux les personnes qui s’adressent à elles et préservation de leurs missions, entre appropriation des outils numériques et remise en question d’une dématérialisation accélérée des relations sociales.
L’étude est disponible ci-dessous. Pour une version de synthèse, rendez-vous sur le site de Lire et Ecrire Bruxelles.