Alors que l’ère du numérique exige des citoyens et citoyennes des niveaux d’alphabétisation toujours plus élevés, un adulte bruxellois sur dix a des difficultés de lecture et d’écriture. C’est à partir de ce paradoxe et de ses analyses précédentes que Lire et Écrire Bruxelles s’est demandé dans quelle mesure et comment la numérisation des services d’intérêt général et la réduction (voire la disparition) des canaux de communication traditionnels (tels que le papier, le téléphone et les guichets) entre ces services et leurs publics influençait l’accès aux droits et aux services des personnes en situation d’analphabétisme.
Dans son étude, Iria Galván Castaño présente un panorama général des difficultés d’accès aux services que celles-ci rencontrent : les inégalités d’accès aux TIC et les inégalités d’usage des technologies numériques bien évidemment, mais aussi la perte des repères matériels et, surtout, des repères humains.